Objet du mois

Casque de vol stratosphérique EFA type 23
Fabricant : Études et Fabrications Aéronautiques
Clichy (France), 1976
Matériaux synthétiques et plastiques, métal
Pour les besoins de démontage et de montage d’expositions temporaires, le Hall Entre-deux-guerres sera fermé au public entre le 22 août au 23 octobre inclus.
Suite à un changement de billetterie, l’achat de billet d’entrée en ligne et la réservation groupe ne sont pas disponibles jusqu’au 26 septembre inclus. A partir du 26 septembre vous pourrez de nouveau utiliser les formulaires de réservation pour les groupes afin de prendre contact avec le service réservation.
Le Hall de la Cocarde et le Hall des prototypes seront exceptionnellement fermés au public le mercredi 4 octobre de 10h à 18h.
En raison de la maintenance annuelle, le planétarium sera fermé du 19 au 30 septembre inclus.
Merci de votre compréhension.
Avec le développement des avions à réaction militaires dans le courant des années 1950, les équipages se dotent de tenues adaptées à des contraintes nouvelles. Ainsi, les vols à très haute altitude, dans la stratosphère, nécessitent l’adoption de tenues pressurisées permettant de compenser la faible pression qui règne à l’extérieur.
La stratosphère est l’une des couches de l’atmosphère terrestre, se situant entre une dizaine (6-18 km environ) et cinquante kilomètres d’altitude. À cette hauteur, la pression barométrique est très faible et le corps humain n’y est pas adapté. Ainsi, lorsque le Mirage III entre en service dans l’armée de l’air, et notamment les versions III C (1960) et III E (1961) capables d’opérer à plus de 50 000 pieds (15 km), les pilotes doivent porter des tenues pressurisées. Ces tenues exercent une pression artificielle sur le corps permettant la bonne oxygénation du sang et protègent le porteur en cas de dépressurisation soudaine.
Le casque EFA type 23, homologué le 23 décembre 1964, équipe notamment les pilotes de Mirage III E en complément de la combinaison EFA type 30. Il assure la protection de la tête et participe à la bonne ventilation et au maintien de la pression à l’intérieur de la tenue. Il se compose d’une calotte antichoc intégrant le système d’oxygénation et le système de communication (microphone et écouteurs), une visière à désembuage électrique, un écran pare-soleil mobile, une collerette souple faisant la jonction entre le casque et la combinaison. Il est enfin équipé d’un système de roulement à billes étanche permettant au pilote de tourner librement la tête pour bénéficier d’une meilleure visibilité. Le poids total du casque est de 3,5 kg environ.
Au-dessus de la visière figure le logo du fabricant, la société Études et Fabrications Aéronautiques basée à Clichy, qui était originellement spécialisé dans la production de parachutes depuis les années 1930.
Texte : Alexandre Gallo
Photographies : Vincent Pandellé