Jouet Space Scout S-17

Le service réservation pour les visiteurs en groupe (minimum 10 personnes) n’accepte plus de demandes pour les mois de mars et d’avril.

Les halls de la Cocarde et des Prototypes seront fermés le 3 avril à partir de 14h00 et jusqu’à la fermeture du musée. En raison du démontage de l’exposition « Les Années folles de l’aviation » le hall de l’Entre-deux-guerres sera fermé jusqu’au lundi 25 mars. Le hall Concorde sera fermé le vendredi 7 juin.

L’accès au musée en voiture peut être perturbé en ce moment dû aux travaux réalisés pour le raccordement de l’aéroport Paris-Le Bourget au réseau de chaleur de Dugny-Le Bourget.

Merci de votre compréhension.

Objet du mois

Les codes graphiques de la conquête spatiale qu’adopte l’industrie du jouet au début des années 1960 puisent à la fois dans la bande dessinée de science-fiction et dans l’esthétique des véritables programmes spatiaux, notamment celui de la NASA. Dans le cas de ce jouet japonais, l’inspiration, bien qu’imaginaire, n’en est pas moins teintée de références contemporaines.

Le Space Scout S-17 apparaît au catalogue du fabricant japonais Yanoman dans sa forme initiale en 1963 : un véhicule à dominante bleue, à l’avant duquel se trouve une demi-sphère blanche. Fonctionnant sur piles, l’engin spatial est capable de rouler de manière autonome et de changer de direction dès lors qu’il rencontre un obstacle. Au cours de ces manœuvres, le canon pivote sur son axe, fait entendre un bruit crépitant de rafale synchronisé avec des flashes lumineux. Le dôme situé en partie avant – qui figure le « cœur » nucléaire animant la machine – s’éclaire de manière saccadée. Réalisé en tôle emboutie, ce jouet apparaît au confluent d’influences stylistiques diverses. Aux codes de la science-fiction, il emprunte le canon laser et la représentation du réacteur nucléaire. À ceux de la culture des sixties, il puise la forme générale d’un véhicule fortement inspiré de l’automobile américaine, et notamment des ailerons prononcés d’une Cadillac Eldorado ou d’une Chevrolet Impala de 1960. Enfin, la représentation du pilote donne lieu à une évocation assez convaincante de la tenue d’un astronaute américain ou d’un cosmonaute soviétique contemporain. Ce jouet a également été produit avec un dôme rouge, puis, en 1970, avec un graphisme remanié à dominantes blanche et rouge, sous le nom de Space Ship X-200.

Cette pièce est venue enrichir la collection de jouets du musée de l’Air et de l’Espace en 2000. Sur un total de 713 items, celle-ci comprend 175 objets faisant explicitement référence à l’espace.

Texte : Laurent Rabier
Photographies : Vincent Pandellé

Exposé dans le même hall :

Le dirigeable Zodiac V11 et hangars Freysinnet

Affiche Deutsche Zeppelin Reederei

Photographie anonyme de Joséphine Baker

Hydravion-jouet lieutenant de Vaisseau Paris

Hansa Jet HFB 320

Maquette de la navette Hermès à l’échelle 1

Cartes en relief pour l’établissement de prédictions radar de Mirage IIIE

Hector Trotin Dirigeable Santos-Dumont n°6

Maquette d’hydravion Sunderland

Jouet téléguidé Moon Explorer M-27

Estampe – La Punition du cerf-volant

Enregistreur miniature SFIM type A 27 X

Baroudeur SE. 5003 n°3 (F-ZWTV)

Le Chemin des étoiles, de Constantin Tsiolkovski

Pigeon voyageur du Siège de Paris

Jouet Capsule 6

Casque de vol stratosphérique EFA type 23

Maquette de soufflerie de 2006 du SpacePlane

Maquette à l’échelle 1/4ème du satellite Hélios I

Nacelle de ballon stratosphérique

Pendule : gonflement du ballon de Charles et Robert

Récepteur de radiotélégraphie embarqué type n°4

Hydro-aéroplane Fabre

Assiette : Paris assiégé

Planeur Chanute type biplan à empennage cruciforme

Pendule ballon de Charles et Robert, dit « charlière »

Calculateur de route du dirigeable Adjudant-Vincenot

Caudron C.277 Luciole