Photographie de Jacques André

Le hall Concorde sera exceptionnellement fermé au public le dimanche 20 octobre.

Les travaux réalisés sur le réseau de chaleur de Dugny et du Bourget se dérouleront du 30 septembre au 18 octobre sur la zone du musée. Les accès routiers sont temporairement modifiés. En savoir plus.

Mercredi 9 octobre de 15h à 16h : cérémonie militaire de prise de commandement de la GTA Nord par le Colonel REHAULT dans le hall Concorde. Accès au hall autorisé mais accès aux avions temporairement fermé.

Merci de votre compréhension.

Objet du mois

Piloter un avion dans les années 1940 demandait dextérité et force physique, tout comme l’engagement dans l’armée. Il n’était pas rare que les militaires de carrière soient aussi de grands sportifs. Découvrons le portrait de l’un d’entre eux : Jacques André (25 février 1919 à Paris et mort le 2 avril 1988 à Antibes) qui, en plus d’être un héros de la seconde guerre mondiale, sera un sportif accompli au même titre que son père, le grand athlète et joueur de rugby : Géo André.

Cette photographie présente 7 militaires engagés sur le front de l’est durant la seconde guerre mondiale. Couverts de chapkas, ce chapeau en fourrure muni de parties rabattables permettant de couvrir les oreilles et la nuque, ce cliché a été pris durant l’hiver en Russie en février 1944. On reconnait sur ce cliché : Jacques André (2ème à partir de la droite) ainsi que le Lieutenant Marcel Lefèvre (4ème en haut à gauche) et l’aspirant Roger Sauvage (1er à partir de la droite). Nous pouvons donc penser que cette photographie en présence des membres de l’escadrille « Cherbourg » commandé par Lefèvre, à laquelle sera affecté André et qui effectuera sa première mission en janvier 1944. Cette escadrille fera partie de la compagnie légendaire du « Normandie-Niemen », seule troupe française engagée aux côtés des soviétiques durant la seconde guerre mondiale.

Avant d’arrivée en Russie, Jacques André, engagé dans l’armée de l’Air en 1939, sera d’abord moniteur puis pilote-convoyeur et participera à diverses missions en France et en Afrique du Nord et réalisera jusqu’en 1941 des missions de couverture, de protection, de mitraillage au sol et de destruction. Jacques André a appris très tôt à piloter sous l’influence de son père Georges André dit « Géo André. Il obtient en effet à 15 ans son brevet de pilote de planneur. C’est aussi son père qui lui donnera le goût du sport : il sera sélectionné en équipe de France d’athlétisme dans les années 1930. Entre 1938 et 1939, il sera en sélection nationale, vice-champion et champion de France et participe au championnat d’Europe. Il excelle aux épreuves de haies et de 400 m.

En 1943, le général Valin recherche de pilotes pour le régiment d’aviateurs français « Normandie » intégré à l’Armée Rouge. Jacques André saute sur l’occasion comme il le dit : « On se fichait éperdument du régime communiste de l’U.R.S.S. Nous avions 22-23 ans, nous avions appris un métier, nous étions suffisamment motivés pour ne pas avoir envie de rester à ne rien faire. On nous offrait l’action, on ne pouvait que dire oui »1.

Arrivé à Moscou en décembre 1943, il remporte une première victoire lors de son premier combat en juillet 1944 sur les rives du fleuve Niemen. Il obtient sa première victoire en mai 1940 au cours de la bataille de France. 14 autres victoires s’ajouteront à son palmarès sur le front russe, toutes homologuées. Les membres de la compagnie renommée « Normandie-Niemen par la suite, seront reconnus pour leur courage à la fin de la guerre : Staline offrant à chacun un avion avec lequel il regagne le territoire français. Jacques André est l’un des rare français ayant obtenu la haute distinction de héros de l’Union soviétique pour son engagement sur le front russe durant la seconde guerre mondiale. Il sera successivement commandant de centre de tir puis commandant de base aérienne.

A son retour en France, il poursuit son engagement en tant que pilote militaire. L’armée lui offre la possibilité de poursuivre ses entrainements sportifs. Il est sélectionné et participe aux Jeux Olympique d’été de 1948 à Londres pour l’épreuve des 400 m haies et atteint les demi-finales.

Photos : © Musée de l’Air et de l’Espace

Dans la même période :

Maquette d’hydravion Sunderland

Yak 3 dans le Hall Normandie - Niemen

Yakovlev Yak-3

Supermarine Spitfire LF Mk. XVI

Republic P-47D Thunderbolt

Polikarpov I-153

North American P-51D Mustang

Heinkel He 162 A-2 Spatz

Focke-Wulf Fw 190A-8

Fieseler Fi 103 V.1

Douglas C-47A Skytrain Dakota

Dewoitine D 520

Casa C-2.111D BR.21 Pedro Heinkel He 111H-16

Bücker Bü 181C.3 Bestmann

Exposé dans le même hall :

Avion Rutan VariEze F-PYJO

Maquette du Nieuport-Delage Sesquiplan

Assiette décorative

Le dirigeable Zodiac V11 et hangars Freysinnet

Affiche Deutsche Zeppelin Reederei

Photographie anonyme de Joséphine Baker

Hydravion-jouet lieutenant de Vaisseau Paris

Hansa Jet HFB 320

Maquette de la navette Hermès à l’échelle 1

Cartes en relief pour l’établissement de prédictions radar de Mirage IIIE

Hector Trotin Dirigeable Santos-Dumont n°6

Maquette d’hydravion Sunderland

Jouet téléguidé Moon Explorer M-27

Estampe – La Punition du cerf-volant

Enregistreur miniature SFIM type A 27 X

Baroudeur SE. 5003 n°3 (F-ZWTV)

Le Chemin des étoiles, de Constantin Tsiolkovski

Jouet Space Scout S-17

Pigeon voyageur du Siège de Paris

Jouet Capsule 6

Casque de vol stratosphérique EFA type 23

Maquette de soufflerie de 2006 du SpacePlane

Maquette à l’échelle 1/4ème du satellite Hélios I

Nacelle de ballon stratosphérique

Pendule : gonflement du ballon de Charles et Robert

Récepteur de radiotélégraphie embarqué type n°4

Hydro-aéroplane Fabre

Assiette : Paris assiégé

Planeur Chanute type biplan à empennage cruciforme

Pendule ballon de Charles et Robert, dit « charlière »

Calculateur de route du dirigeable Adjudant-Vincenot

Caudron C.277 Luciole