Focke-Wulf Fw 190A-8

A l’occasion de la parution de son livre Concorde, l’icône d’un idéal, Adrien Motel sera présent pour une rencontre-signature, le 15 décembre à partir de 14h30 dans le Hall Concorde.

En raison du montage de l’exposition Flight, le hall de l’Entre-deux-guerres sera fermé aux visiteurs jusqu’au 16 décembre inclus.

Les travaux réalisés sur le réseau de chaleur de Dugny et du Bourget se dérouleront du 30 septembre au 20 décembre sur la zone du musée. Les accès routiers sont temporairement modifiés et le nombre de places de stationnement réduit sur le parking du musée. En savoir plus.

Fermeture exceptionnelle le 25 décembre et le 1er janvier.

Merci de votre compréhension.

Fin 1937, alors que la production du Messerschmitt Bf 109 se mettait en place, le R.L.M. (Ministère de l’Air du Reich) contacta l’ingénieur Kurt Tank pour qu’il étudiât le successeur de ce chasseur, en lui laissant une grande liberté dans ses choix. Le 1er juin 1939, le prototype du Fw 190 effectua son premier vol. Le refroidissement par air des moteurs BMW 139 puis BMW 801 posa des difficultés qui mirent l’avion en péril. Plus de cinquante modifications parvinrent à résoudre le problème.

Focke-Wulf

Le successeur du « 109 »

Les Fw 190A-1 furent d’abord livrés au Bourget à la II. JG/26, le premier groupe à en être équipé, en août 1941. Ses qualités de vol et ses performances surclassaient le Spitfire Mk V, mais la boite de régulation du moteur était très difficile à régler.

Engagé sur le front de l’Est en septembre 1942 comme chasseur, il servit aussi à l’attaque au sol et maritime sur tous les fronts, tandis que de très nombreuses versions étaient développées pour aboutir au D-9 et au Ta 152 H qui n’eurent qu’un rôle anecdotique dans la bataille d’Allemagne.

Au total 21 946 appareils furent construits sûr, auxquels s’ajoutent environ 800 cellules invérifiables.

Montage français

A la fin de la guerre les carrières de Cravant servaient d’atelier de réparation de Fw 190. Elles contenaient encore suffisamment de pièces pour que plus de 70 exemplaires fussent construits par la SNCAC sous la désignation NC 900, sans tenir compte des multiples sous versions auxquelles ils appartenaient. Le premier vola le 16 mars 1945 et le type fut certifié le 11 mai. Par une étrange ironie de l’histoire, le GCIII/5 Normandie-Niemen dont l’entretien des Yak-3 posait trop de problèmes fut choisi pour recevoir des NC 900. Voler sur un avion qu’ils avaient si chèrement combattu n’enthousiasmait guère les vétérans qui lui attribuèrent toutes les tares.

Focke-Wulf

Beaucoup plus complexe, le NC 900 accumula les accidents d’autant plus facilement que des moteurs avaient été sabotés durant la guerre par les ouvriers… En août 1947, l’unité toucha ses premiers Mosquito avec soulagement.

L’exemplaire du Musée

Le NC 900 n° 62 présenté au Musée est un Focke Wulf 190 A-8 équipé d’une voilure de A-7. Il porte les couleurs de l’Oberst Josef Priller, Kommodore de la JG 26, as cumulant 101 victoires, dont les deux tiers sur Fw 190.

Dans la même période :

Photographie de Jacques André

Maquette d’hydravion Sunderland

Yak 3 dans le Hall Normandie - Niemen

Yakovlev Yak-3

Supermarine Spitfire LF Mk. XVI

Republic P-47D Thunderbolt

Polikarpov I-153

North American P-51D Mustang

Heinkel He 162 A-2 Spatz

Fieseler Fi 103 V.1

Douglas C-47A Skytrain Dakota

Dewoitine D 520

Casa C-2.111D BR.21 Pedro Heinkel He 111H-16

Bücker Bü 181C.3 Bestmann

Exposé dans le même hall :

Douglas AD-4NA Skyraider

Supermarine Spitfire LF Mk. XVI

Republic P-47D Thunderbolt

North American P-51D Mustang

Fieseler Fi 103 V.1

Douglas C-47A Skytrain Dakota

Dewoitine D 520