Objet du mois
Caudron C.277 Luciole
Caudron C.277 Luciole
René CAUDRON
France, 1935
bois, toile et acier
Motorisation : moteur Renault 4 PEI de 140 ch
Aéronef
Inv. 76
- Envergure : 9.9 m
- Longueur : 7 m
- Hauteur : 2 m
- Vitesse maximale : 153 km/h
- Plafond pratique : 5500 m
Le service réservation pour les visiteurs en groupe (minimum 10 personnes) n’accepte plus de demandes pour les mois de mars et d’avril.
Les halls de la Cocarde et des Prototypes seront fermés le 3 avril à partir de 14h00 et jusqu’à la fermeture du musée. En raison du démontage de l’exposition « Les Années folles de l’aviation » le hall de l’Entre-deux-guerres sera fermé jusqu’au lundi 25 mars. Le hall Concorde sera fermé le vendredi 7 juin.
L’accès au musée en voiture peut être perturbé en ce moment dû aux travaux réalisés pour le raccordement de l’aéroport Paris-Le Bourget au réseau de chaleur de Dugny-Le Bourget.
Merci de votre compréhension.
En 1908, les frères Gaston et René Caudron construisirent ensemble leur premier appareil à la ferme familiale de Romiotte. Ils le testèrent d’abord non motorisé, sous la forme d’un planeur, en le faisant tracter par leur jument, Luciole. C’est en son honneur que l’avion Caudron Luciole fut baptisé ainsi en 1930.
Le Luciole a existé en plusieurs versions, du C.270 au C.278, qui se distinguent les unes des autres par de petites différences ainsi que par leur motorisation. Biplan d’apprentissage et de tourisme à ailes repliables, le Luciole fut largement utilisé par les aéroclubs dans le cadre du mouvement de l’aviation populaire à partir de 1936.
L’exemplaire du musée est le n°7516/14. Construit en 1935 à Issy-les-Moulineaux par la Société Anonyme des Avions Caudron, il fut immatriculé F-AOFX le 30 août 1935. Après la Seconde Guerre mondiale, il fut équipé d’un dispositif de remorquage de planeur et employé par l’aéroclub Gaston Caudron à l’aérodrome de Chavenay-Villepreux (actuelles Yvelines) de 1946 à 1954, où il effectua notamment des dépannages de planeurs. Fin 1954, il totalisait 1341 heures de vol à l’aéroclub et cessa d’être utilisé. Il rejoignit les collections du musée de l’Air et de l’Espace en 1959, et fut définitivement radié du registre d’immatriculations en 1965.
Texte : Marion Weckerle
Photographies : Musée de l’Air et de l’Espace/Jean-Philippe Lemaire