Les monuments de la mémoire

Le musée de l’Air et de l’Espace restera ouvert les mercredis 1er mai et 8 mai ainsi que le jeudi 9 mai de 10h à 18h.

Le hall Concorde sera fermé le vendredi 24 mai pour le montage du festival Cercle. Le tarif de l’entrée, check-in & boarding pass, est adapté en conséquence.
Le musée sera fermé le samedi 25 et le dimanche 26 mai à l’occasion du festival Cercle.
Le hall Concorde sera fermé le vendredi 7 juin.
Merci de votre compréhension.

Musée de site implanté sur l’aéroport de Paris-Le Bourget, théâtre de nombreux exploits emblématiques de l’histoire aérienne, le musée de l ’Air et de l’Espace cultive également une identité de lieu de mémoire. L’action mémorielle du musée se traduit ainsi par un important travail réalisé avec l’Éducation nationale à destination des jeunes générations, dans une logique de renforcement des forces morales de la nation, et par l’intégration des grandes commémorations du ministère des Armées au sein de sa programmation culturelle.

Cette dimension mémorielle est également cultivée par les liens d’amitiés unissant le musée aux acteurs du monde aéronautique et par sa relation étroite avec l’armée de l’Air et de l’Espace. Elle trouve naturellement son expression sur l’esplanade de l’aérogare où plusieurs monuments témoignent de la reconnaissance de la société aux pionniers de l’aéronautique civile et militaire.

Mémorial des aviateurs

Le Mémorial des aviateurs, nommé « Cor Nubes  – signifiant « Cœur dans les nuages » –, permet de commémorer le souvenir de toutes les aviatrices et aviateurs de l’armée de l’Air et de l’Espace (AAE) morts dans l’accomplissement de leurs missions depuis la création de l’aéronautique militaire jusqu’à nos jours. Monument conçu par l’artiste Jean-Bernard Métais, inauguré le 29 juin 2022, il est constitué d’une stèle représentant, sous une forme stylisée, une pale d’hélice de 6 m de haut avec les visages du capitaine Georges Guynemer, sur l’avers, et de Maryse Bastié, sur le revers. Une scénographie lumineuse aux couleurs du drapeau français rehausse la solennité de cette œuvre. Un espace mémoriel numérique, installé en mezzanine du Hall de la Cocarde, valorise l’histoire de ces femmes et hommes au travers de documents photos, audio et vidéo illustrant leur existence, les circonstances de leur disparition, leurs biographies, différentes affectations, description des missions et des aéronefs pilotés. Cet espace mémoriel numérique, a été confié par l’Armée de l’Air et de l’Espace à l’association du « Mémorial des Aviateurs » et piloté avec le musée.

L’envol

Cette œuvre du sculpteur Gustave Michel, portant l’inscription « En l’honneur de ceux qui tentèrent et de celui qui accomplit » commémore les premiers vols transatlantiques entre la France et les États-Unis. Offerte par un citoyen américain, Robert Jackson, elle est inaugurée sur l’aéroport du Bourget le 8 mai 1928, sur le lieu et à la date anniversaire du départ de Nungesser et Coli (« Ceux qui tentèrent ») pour leur tentative malheureuse de traversée de l’Atlantique Nord à bord de L’Oiseau Blanc. Le monument célèbre également l’exploit de Charles Lindbergh (« celui qui accomplit »), qui devint le 21 mai 1927, au Bourget, le premier à relier par les airs et sans escale Paris et New York.

Monument « Au pilote d’essais et à l’équipage »

Le monument « Au pilote d’essais et à l’équipage » est une création du peintre de l’Air Paul Lengellé. Construit à l’initiative de Georges Barbot, ancien pilote d’essais, il est inauguré le 16 octobre 1957 en présence d’Henry Laforest, Secrétaire d’État à l’Air. Ce monument en granit, de 9 mètres de haut, représente une aile dressée à la verticale et « pointant vers l’azur du ciel » en souvenir de ceux qui se sont sacrifiés pour l’épopée aéronautique. À l’instar de la sépulture du Soldat inconnu, l’inscription « Au pilote d’essais et à l’équipage », taillée dans la pierre au singulier, donne au monument un caractère anonyme permettant à chacun d’y retrouver le souvenir d’un proche disparu. Initialement prévu pour rejoindre Villacoublay, le monument est finalement érigé au Bourget, alors devenue capitale du progrès aéronautique avec l’installation du Salon international de l’aéronautique à partir de 1953. Lors de son inauguration, il est officiellement remis par Georges Barbot à l’Union syndicale des industries aéronautiques (actuel Gifas), organisatrice du Salon.

Monument « Aux frères d’armes Français et Russes du régiment de chasse Normandie-Niemen »

Réalisé par l’architecte Victor Pasenko et le sculpteur Vladimir Sourovtsev, ce monument à la mémoire des hommes du régiment de chasse Normandie-Niemen, est inauguré le 22 septembre 2006.  Le monument montre un pilote français et un mécanicien aéronautique soviétique regardant le ciel en attendant le retour d’un camarade d’une mission de combat. Une exposition permanente est consacrée dans le musée à cette unité des Forces Aériennes Françaises Libres engagée contre le nazisme sur le front de l’est au cours de la Seconde Guerre mondiale. L’association « Mémorial de Normandie-Niemen » intervient sur les actions de mémoire au musée.

Monument en hommage à Bernard Barny de Romanet (1894-1921)

Inauguré le 15 octobre 1982, ce monument remplace le monument édifié en 1927 et détruit par bombardement en 1940. As de la guerre 1914-1918 et premier chef de l’escadrille SPA 167 Cigognes, ce Pilote d’essais est l’auteur de 3 records mondiaux de vitesse à Buc en 1919 et 1920. Il est mort aux commandes de son avion le 23 septembre 1921.