Conçu par l’équipe dirigée par Charles Marchetti et René Mouille, le Super Frelon dérivait du Frelon, premier hélicoptère lourd tri-turbine construit à deux exemplaires qui permirent de défricher les très nombreux problèmes posés par ce genre de machine.
SNCASE SE-3210 Super Frelon 01 F-ZWWE
Le Super Frelon est équipé de 3 turbines Turboméca Turmo III C.2 de 1300 ch chacune.
- Longueur : 23.15 m
- Hauteur : 6.7 m
- Masse en charge : 12.000 kg
- Vitesse maximale : 260 km/h
- Plafond pratique : 4.31 m
- Distance franchissable : 465 km
A l’occasion de la parution de son livre Concorde, l’icône d’un idéal, Adrien Motel sera présent pour une rencontre-signature, le 15 décembre à partir de 14h30 dans le Hall Concorde.
En raison du montage de l’exposition Flight, le hall de l’Entre-deux-guerres sera fermé aux visiteurs jusqu’au 16 décembre inclus.
Les travaux réalisés sur le réseau de chaleur de Dugny et du Bourget se dérouleront du 30 septembre au 20 décembre sur la zone du musée. Les accès routiers sont temporairement modifiés et le nombre de places de stationnement réduit sur le parking du musée. En savoir plus.
Fermeture exceptionnelle le 25 décembre et le 1er janvier.
Merci de votre compréhension.
Premiers vols
Le premier Super Frelon fut construit à La Courneuve et les ensembles mécaniques testés au Bourget. Autant le Frelon était dangereux, autant le Super Frelon était réussi : dès le premier vol qui eut lieu le 7 décembre 1962, les équipages furent très surpris de l’excellent fonctionnement de la machine immatriculée F-ZWWE. La qualité des nouvelles turbines Turboméca et la mise au point d’une tête de rotor et des transmissions avec l’aide de Sikorsky n’y étaient pas étrangères.
Modifications aérodynamiques
Dès mai 1963, on envisagea des vols record avec le prototype, et on demanda à Marcel Riffard, alors âgé de 77 ans, d’optimiser l’aérodynamique des formes de l’appareil. Après des études en soufflerie qui fixèrent la vitesse maximale à 350 km/h, on monta un carénage en magnésium à l’arrière de la cellule qui était fixé à l’aide de rubans adhésifs, tandis qu’un joint en caoutchouc courait entre le carénage et la coque pour assurer un montage souple. De plus le train fut retiré au profit de moignons caoutchoutés. Evidemment, tout ce qui dépassait était supprimé et tout élément non indispensable fut déposé. Enfin les turbines furent autorisées à passer en surpuissance.
Succès discret mais reconnu
Ce succès complet passa hélas inaperçu aux yeux du grand public. Il signait pourtant l’entrée de l’industrie française dans le domaine des hélicoptères gros porteur de très brillante façon.
L’histoire du F-ZWWE ne s’arrêta pas là. Remis dans sa configuration originale puis équipé de ballonnets, il participa à de très nombreux essais opérationnels, les derniers portant sur des tirs de missiles air-mer antinavire Exocet en 1973. Il entra dans les collections du musée de l’Air et de l’Espace le 14 mars 1974.
Visiter le Super Frelon et vivre un sauvetage en mer
La scénographie embarquée vous propose de vous installer à bord du prototype du Super Frelon pour assister, de l’intérieur, à une opération « Search And Rescue ».
L’aéronef décolle de la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic (Flottille 32F) pour une intervention en mer. Il arrive à proximité d’un vraquier ; à bord, un membre de l’équipage est malade. Celui-ci est pris en charge par les secouristes, puis treuillé dans une civière pour être rapatrié vers la terre ferme.
Vols records
Après quelques essais dans sa nouvelle configuration, le 01 piloté par Jean Boulet et Roland Coffignot engrangea les vols records :
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- le 19 juillet 1963, le record sur base de 3 km à une altitude inférieure à 100 m était établi à 341,23 km/h soit 20 de mieux que le précédent record ;
- le 23 juillet 1963, le record sur base de 15/25 km à une altitude de 1000 m passait à 350,47 km/h, soit un gain de 30 km/h ;
- le 23 juillet 1963 toujours, le record en circuit fermé de 100 km était amélioré de pas moins de 50 km/h, la distance étant effectuée à la moyenne de 334,28 km/h. A bord se trouvait aussi André Turchini, chargé de la surveillance mécanique.
Décollage du Super Frelon :
Le musée de l’Air et de l’Espace a reçu le prix du court métrage bronze pour le film multi-écrans « Super Frelon : opération sauvetage en mer », lors du FIAMP 2012.
Médaille de bronze pour le musée de l’Air et de l’Espace
Le musée de l’Air et de l’Espace a participé à l’édition 2012 de la compétition du FIAMP (Festival International de l’Audiovisuel et du Multimédia sur le Patrimoine) organisé par l’ICOM (Conseil International des Musées – Comité pour l’audiovisuel et les nouvelles technologies de l’image et du son), une compétition qui couronne les meilleures réalisations muséales dans diverses catégories.
Le jury international qui s’est réuni à Montréal, a retenu dans sa sélection officielle, le film multi-écrans « Super Frelon : opération sauvetage en mer » produit par le musée de l’Air et de l’Espace, et l’a primé. La cérémonie de remise des trophées, l’AVICOM Awards, s’est tenue le 11 octobre 2012 à 17h30 au théâtre Paul-Desmarais, Centre Canadien d’Architecture à Montréal, Québec.
L’AVICOM Awards 2012 a été inauguré par Manon Blanchette, présidente d’AVICOM, puis Julien Anfruns, Directeur général de l’ICOM, qui a officiellement lancé le colloque.
Le musée de l’Air et de l’Espace était représenté sur place par Gonzague Gauthier, chargé de projets numériques au Centre Pompidou, et conférencier du colloque (« Quels outils pour les publics experts ? »). Il a reçu des mains de Madeleine Juneau, Société des directeurs des musées montréalais (SDMM), le prix du court métrage bronze pour le film multi-écrans « Super Frelon : opération sauvetage en mer », juste derrière le National Palace Museum de Taiwan (argent) et El Ranchito d’Espagne (or).