Fléchette incendiaire Pacton

Le hall Concorde sera exceptionnellement fermé au public le dimanche 20 octobre de 10h à 13h.

Les travaux réalisés sur le réseau de chaleur de Dugny et du Bourget se dérouleront du 30 septembre au 18 octobre sur la zone du musée. Les accès routiers sont temporairement modifiés. En savoir plus.

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Avant même le début de la Grande Guerre, les militaires français cherchent des solutions efficaces pour contrer les ballons et les dirigeables ennemis. Les aviateurs se voient ainsi confier la mission d’abattre les aérostats. Dans cet objectif, des munitions sont développées pour être larguées depuis les aéroplanes. C’est le cas de la fléchette incendiaire conçue par le capitaine Pacton.

Les enveloppes des dirigeables et des ballons captifs sont alors gonflées à l’hydrogène, un gaz hautement inflammable. L’idée de munitions incendiaires apparaît dès 1910 avec la conception de fléchettes que les aviateurs doivent larguer au-dessus de leur cible.

Les expérimentations mènent finalement au choix de la fléchette Pacton en 1913. Mise au point par le capitaine Henri Antoine Pacton, affecté au Laboratoire d’aéronautique militaire de Chalais-Meudon de 1911 à 1913, cette munition se compose d’un corps tubulaire doté d’un empennage. Une masselotte évidée, contenant la charge incendiaire et munie d’une pointe, est maintenue par un ressort de sécurité. A l’impact, la masselotte est enfoncée sur un percuteur faisant ainsi réagir la charge qui s’enflamme.

Pour abattre un drachen – ballon d’observation allemand –, plusieurs centaines de ces fléchettes sont nécessaires. Leur manipulation étant particulièrement dangereuse, les fléchettes sont suspendues dans des boîtes à compartiments, au moyen d’un trou dans l’empennage. A l’aplomb de la cible, les équipages libèrent mécaniquement les fléchettes une à une, de manière à produire une traînée de projectiles.

Employées au moins jusqu’en 1916, les fléchettes Pacton sont progressivement remplacées par les balles et fusées incendiaires, plus efficaces.

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