Tour de contrôle

Le service réservation pour les visiteurs en groupe (minimum 10 personnes) n’accepte plus de demandes pour les mois de mars et d’avril.

Les halls de la Cocarde et des Prototypes seront fermés le 3 avril à partir de 14h00 et jusqu’à la fermeture du musée. En raison du démontage de l’exposition « Les Années folles de l’aviation » le hall de l’Entre-deux-guerres sera fermé jusqu’au lundi 25 mars. Le hall Concorde sera fermé le vendredi 7 juin.

L’accès au musée en voiture peut être perturbé en ce moment dû aux travaux réalisés pour le raccordement de l’aéroport Paris-Le Bourget au réseau de chaleur de Dugny-Le Bourget.

Merci de votre compréhension.

Aujourd’hui restaurée dans son architecture de 1953, la tour de contrôle historique vous ouvre ses portes. Depuis la vigie, un panorama spectaculaire s’offre aux regards : une vue imprenable sur les pistes de l’aéroport de Paris-Le Bourget et à l’horizon, le Sacré-Cœur et la Tour Eiffel si le ciel est clément.

Visites grand public (hors vacances scolaires)

  • Les visites pour le grand public ont lieu les mercredis, samedis et dimanches à 10h30, 11h30, 14h00, 15h00.

Visites grand public (vacances scolaires – Zone C)

  • Les visites pour le grand public ont lieu tous les jours du mardi au dimanche pendant les vacances scolaires de la zone C à 10h30, 11h30, 14h00, 15h00.

– 4 ans

Gratuit

À partir de 4 ans

4€

Un ascenseur est disponible pour accéder à la tour de contrôle.

La tour de contrôle est vide de tout matériel. La visite vous offre un point de vue sur les pistes.

En savoir plus sur la tour de contrôle…

L’aérogare réalisée par Georges Labro en 1937 intègre une tour de contrôle, au centre du bâtiment. Elle comprend une coupole de verre de 6 mètres de diamètre, qui culmine à 17 mètres de hauteur.

La fonction de la tour de contrôle se précise durant le second conflit mondial et les équipements techniques évoluent. Au lendemain de la Guerre, la tour de 1937 s’avère obsolète. Par ailleurs, des besoins en confort apparaissent : nécessité d’utiliser des verres doubles vitrages disposant de bonnes performances acoustiques et thermiques, climatisation…   L’augmentation constante du trafic, dès 1946, renforce l’intérêt majeur de construire un nouvel équipement. La tour de contrôle constitue, en effet, le véritable centre nerveux d’un aéroport : c’est elle qui dirige les avions au cours de leurs manouvres d’atterrissage et de décollage ainsi que leurs cheminements sur les voies de circulation de l’aérodrome. Il est donc indispensable que le personnel chargé de son exploitation puisse accomplir sa mission dans les meilleures conditions.

Dès 1947, Georges Labro étudie un projet –  sans suite –  d’agrandissement de la tour, qui nécessite un renforcement, au préalable, de l’ossature béton de l’aérogare.  Il faut attendre 1951 pour qu’un nouveau projet voit le jour, vraisemblablement du à M. Artigue, ingénieur des Ponts et Chaussées. Les architectes Louis Kehr et Lucien Beugnet sont retenus pour l’adaptation architecturale et le suivi des travaux, assurés par l’entreprise Mathieu et Passedat.

La nouvelle tour de contrôle est mise en service le 10 février 1953. Comme la précédente, elle est située au niveau de la partie supérieure de l’éperon central de l’aérogare, coté pistes, au-dessus des bureaux de commandement.

Elle comporte quatres étages dont deux sont actuellement ouverts à la visite :

  • La salle de contrôle ou la vigie, la plus élevée, située à 13,40 mètres au-dessus de l’aire de stationnement. La superficie est de 47 m2 avec une hauteur de 3,40 mètres. Grâce à cette hauteur, ses parois vitrées au maximum et la finesse de ses poteaux d’ossature, elle offre une vue optimale sur les pistes et aires de l’aérodrome et dans toutes les directions. Afin d’assurer une bonne visibilité et insonorisation, la salle est équipé d’un vitrage « thermopane », constitué de deux glaces séparées par une épaisseur d’air déshydraté  et filtré. Ces deux glaces sont d’épaisseurs différentes afin d’éviter les vibrations en résonnance. Elles sont également inclinées de 15°, éliminant les phénomènes de réflexion. Les écrans de radar d’approche et d’atterrissage sont, quant à eux, isolés par des rideaux à l’arrière de la salle.
  • Le local technique ou moniteur, situé à l’étage inférieur, dispose d’une superficie de 40 m2 et contient une partie de l’appareillage radioélectrique et de contrôle des installations exploitées à l’étage supérieur.

Le bâtiment de la nouvelle tour comporte une ossature métallique en tôle pliée. Lors de sa mise en service en 1953, la nouvelle tour de contrôle du Bourget est l’une des plus modernes d’Europe. Cinq personnes en assurent l’exploitation.

40 ans plus tard, le 24 octobre 1993, Aéroports de Paris met en service une nouvelle tour de contrôle remplaçant celle de 1953. La vigie de 1953, située à environ 15 mètres de hauteur, permettait de suivre le trafic de l’époque de la plateforme. Après le départ de l’aviation commerciale en 1981 et le développement de l’aviation d’affaires sur la partie Nord de l’aéroport, l’absence d’une visibilité à 360° et la hauteur limitée de la tour rendent progressivement les installations insuffisantes pour la gestion du trafic. Des caméras vidéos compensent provisoirement cette insuffisance… Deux fois plus haute que la précédente, la nouvelle tour de 1993 (30 mètres) est implantée au nord de l’aéroport, au cœur de l’activité aérienne actuelle.

Affectée au musée de l’Air en 1981 après l’arrêt du trafic commercial de l’aéroport de Paris-Le Bourget et ouverte aux visiteurs du musée en 1987, l’aérogare a donc conservé un rôle dans l’exploitation aérienne du Bourget avec le maintien en activité de la tour de contrôle jusqu’en 1993. Certains services de la DGAC sont mêmes restés dans l’aérogare jusqu’en 2016… Une particularité du musée bien peu connue !

Imaginée par Georges Labro, qui l’intègre au sein de la future aérogare, alors en construction, la tour de contrôle est achevée le 5 janvier 1937 et devient par la suite le véritable centre névralgique de l’aéroport : c’est elle qui dirige les avions au cours de leurs manœuvres d’atterrissage et de décollage ainsi que leurs cheminements sur les voies de circulation de l’aérodrome.

Aujourd’hui restaurée dans son état de 1953, la tour de contrôle ouvre ses portes aux visiteurs – elle devient à cette occasion l’une des seules au monde ouverte de façon permanente à la visite.