À l'approche des célébrations du 8 mai 1945,
dans le cadre du 80e anniversaire des débarquements,
de la Libération et de la Victoire,
 
 le musée de l'Air et de l'Espace
est heureux d'annoncer la tenue en son sein de la journée d'études :
« 1945, Le Bourget – Retours de guerre »*

le jeudi 15 mai de 10h à 18h

Programme détaillé et formulaire d'inscription, à consulter sur www.museeairespace.fr 
Cette initiative est coorganisée par le musée de l’Air et de l’Espace, les hauts lieux de la mémoire nationale en Île-de-France, Mémoires en réseau – Résistance, Shoah et déportations en Seine-Saint-Denis ainsi que leurs partenaires associatifs et institutionnels.
*Au cours de l’année 1945, dans un pays ayant perdu plus de 40% de ses moyens de transport, plus de 1 500 000 hommes, femmes et enfants ont été rapatriés en France en moins de 100 jours, dont plus de 160 000 personnes par avion 
(61000 par mer, 1 300 000 par route et voie ferrée).
Du 21 mai au 31 octobre, l’aéroport du Bourget accueillit 20 127 prisonniers de guerre et déportés rapatriés sur le sol de France (961 avions impliqués, comptabilisant 8 478 heures de vol).
 
« Les déportés meurent d’une mort lente. Notre devoir est de ne pas laisser poursuivre cette œuvre. L’armée de l’Air a la responsabilité de les rapatrier depuis le lieu d’enlèvement jusqu’à l’aéroport d’arrivée ! »
avait déclaré, à l’issue de l’annonce de la capitulation de l’Allemagne nazie et face à l’urgence sanitaire, le ministre de l’Air Charles Tillon.
 
La journée d’étude « 1945, Le Bourget – Retours de guerre » au musée de l'Air et de l'Espace, en réunissant plus d’une quinzaine de professionnels, mettra en commun les connaissances de chacun pour éclairer ces événements, qualifiés d’humanitaires, aussi heureux que tragiques.
Jules Garron, « millionième rapatrié » d’Allemagne, est accueilli par la presse et par des officiels civils et militaires à sa descente du Douglas C 47 américain sur le tarmac de l’aéroport du Bourget, le 1er juin 1945. Derrière lui, à quelques pas, Albert Rohmer avance avec une valise à sa main droite et des lunettes noires sur les yeux. Contrairement à J. Garron, il n’est pas prisonnier de guerre mais déporté résistant. Moins photogénique, « le millionième plus un » envisagé par le ministère Frenay n’est finalement pas « médiatisé », ou si peu – Crédit AFP

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